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LES PAYSAGES FORMENT LA JEUNESSE LE CHEYLARD

Le Cheylard : fin mars, où en est-on ?

Du côté des collégiens, le projet n’a pas connu de pause et le travail sur la 1ère tâche finale a commencé. Après la sortie au Mézenc, l’équipe enseignante s’est approvisionnée en bois et visserie pour fabriquer les cadres destinés aux photos. Passage au ponçage pour éliminer les échardes. Et c’est parti pour la mise en valeur. Des groupes d’élèves ont tiré au sort les différents cadres, qui ne sont pas de même dimension. Une partie des séances d’arts plastiques a été consacrée à la décoration de ces cadres qui seront utilisés pour de la prise de vue lors de la 2ème sortie, celle que nous ferons au Rocher de Brion courant mars.

Du côté des lycéens, la sortie au Mézenc a été suivie d’une longue pause, le temps de travailler les TPE, et de retrouver des heures propices au travail sur le paysage. C’est chose faite début février. Les lycéens ont une 1ère tâche finale légèrement différente de celle des collégiens. Chacun d’entre eux est invité à prendre en photo un paysage de son choix et à l’enrichir à l’aide d’un récit, ou d’une chanson, d’une carte postale ancienne, d’une carte ou de tout autre élément. La première séance de travail a été consacrée au choix de ce paysage à l’aide de Google earth notamment.

En parallèle, l’équipe éducative a choisi les artistes de la Nouvelle Manufacture à Saint-Martin-de-Valamas pour aider à réaliser la 2ème tâche finale sur quelques journées de la fin mars – début avril.

Le Cheylard, le 5 octobre au Mézenc: un paysage sous toutes les coutures

Vendredi 5 octobre, 46 élèves de 4e A et de 1e ES se sont rendus aux Estables avec leurs enseignants, ainsi que Fabienne Méline du CAUE 07, Jérôme Damour et Damien Cocatre du PNR des Monts d’Ardèche. Une journée pour s’approprier un peu mieux la notion de paysage. Un paysage, on peut être dedans, au dessus ou devant et le massif du Mézenc se prête bien à cette découverte.

Dedans, c’était la forêt RTM (Restauration des Terrains de Montagne) au pied du Mézenc. La montée dans la forêt depuis le parking de la Croix de Peccata et la descente en direction de la Croix de Boutières ont permis à des binômes de lycéens et collégiens de percevoir qu’un paysage ne se voit pas qu’avec les yeux mais se ressent avec tous les sens.
Au dessus, c’était au sommet, à 1753m. En haut du Mézenc, balayé par un bon petit vent de 60km/h en rafales, chacun a pu tenté de situer les grandes formes du relief, les lieux connus, depuis la petite vallée et des plateaux tous proches (Borée, saint-Agrève, Le Cheylard…) à la plus grande distance au delà de la vallée du Rhône (Vercors, Mont-Blanc…).
Devant, c’était un peu plus bas, route de Freycenet. Face aux Estables, tout le monde s’est assis en bord de route pour dessiner. Partir d’une feuille blanche et croquer le paysage travaillé par les activités humaines : le village et ses extensions plus récentes, les pistes de ski de descente et de fond, les prés. Bilan de la journée : une grande bouffée d’air frais et une bonne entrée en matière pour ce projet « Les paysages forment la jeunesse ».