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2019

Résidence au Cheylard : J2 et J3

Ce mardi, visite des lieux à la Fabritech au Cheylard sur la colline d’Aric. Une partie du découpage de l’œuvre finale se fait ici sur la fraiseuse Shopbot. C’est l’occasion pour les élèves de découvrir les outils mis à disposition dans cette caverne d’Ali Baba.

Petit cours de vocabulaire : un FabLab, c’est un laboratoire. Ouvert au public avec la possibilité de réaliser soi-même ou de faire réaliser sur des machines-outils toute sorte d’objets. On apprend au contact des autres, on échange des idées, on fait un prototype, on se trompe, on recommence… Le FabLab du Cheylard s’appelle la Fabritech. Il est hébergé à Poleyrieux par Valeyrieux, la communauté de communes, et plus précisément par le Labo.VE, la structure qui réunit la Fabritech et l’école de codage pour les développeurs située à l’étage.

Pour des questions de budget et de matériau, le reste de l’œuvre est découpée de manière plus traditionnelle.

Jeudi, c’est ponçage. Masticage. On joue la polyvalence. En salle d’arts plastiques. Encore pas mal de travail en perspective. Et beaucoup beaucoup d’heures passées sur de la planche pour nos artistes de la Nouvelle Manufacture. Demain, ce sera ponçage. Et peinture murale.

Résidence au Cheylard : J1

17h30 ce lundi : nous avons les différents plans prêts pour la découpe à entrer dans la fraise numérique le lendemain ; nous avons les couleurs précises à commander pour les ateliers peinture de la fin de la semaine ; nous avons les mots à placer sur l’œuvre finale. Check.

Comment on est-on arrivés là ?

10h20 : lancement avec les 49 élèves de 4e A et de 1e ES. Antoine et Juliette, les artistes de la Nouvelle Manufacture de Saint-Martin-de-Valamas présentent le projet aux élèves. Il s’agit à partir d’une photo d’un paysage de la région de créer une oeuvre d’art en bois qui prendra place sur la galerie du hall d’entrée.

10h45 : premier atelier. Ecriture. La photo est sous les yeux. Elle vient du lieu-dit Sauveille, sur une crête, vers Saint-Andéol-de-Fourchades. A l’arrière-plan, la chaîne des Boutières, du Gerbier au Mézenc en passant par le Sara. Les roches de Borée. Au second plan, le village de Saint-Martial et son lac. Au premier plan, une ligne de crête qui descend de Sauveille vers la vallée, au milieu des genêts. Un résumé de notre coin d’Ardèche.

L’objectif de cet atelier : poser des mots sur ce paysage.

Sensations, animaux, travail des hommes, végétation… Tout y passe. Les heureux élus, chantants, parfois polysémiques, parfois inattendus : Des monts, écrevisses à pattes blanches, sinueux, vert, faï fré, contrastes, la burle, châtaignier centenaire, suc, chambas, sérénité, chèvre.

13h30 : choix définitif du cadrage de la photo en fonction du mur du hall. 7,45mx2,39m.

14h : atelier 2 : choix des lignes à conserver pour les différents plans. Chaque plan va être découpé dans du bois à la fraise numérique au FabLab. L’assemblage de ces plans formera l’œuvre.

16h : atelier 3 et 4 de concert.
Vectorisation : passage des lignes sur Illustrator. Le fichier final édité sera rentré dans les PC du FabLab demain pour découpe numérique. Et choix des couleurs. Chacun des plans recevra une couleur différente, résumé des couleurs présentes sur la photo. Travail à l’ancienne, au pinceau. Ces teintes seront ensuite fabriquées pour l’œuvre.

17h : fin du travail pour les élèves. Merci à tous ! A demain !

Le Cheylard : fin mars, où en est-on ?

Du côté des collégiens, le projet n’a pas connu de pause et le travail sur la 1ère tâche finale a commencé. Après la sortie au Mézenc, l’équipe enseignante s’est approvisionnée en bois et visserie pour fabriquer les cadres destinés aux photos. Passage au ponçage pour éliminer les échardes. Et c’est parti pour la mise en valeur. Des groupes d’élèves ont tiré au sort les différents cadres, qui ne sont pas de même dimension. Une partie des séances d’arts plastiques a été consacrée à la décoration de ces cadres qui seront utilisés pour de la prise de vue lors de la 2ème sortie, celle que nous ferons au Rocher de Brion courant mars.

Du côté des lycéens, la sortie au Mézenc a été suivie d’une longue pause, le temps de travailler les TPE, et de retrouver des heures propices au travail sur le paysage. C’est chose faite début février. Les lycéens ont une 1ère tâche finale légèrement différente de celle des collégiens. Chacun d’entre eux est invité à prendre en photo un paysage de son choix et à l’enrichir à l’aide d’un récit, ou d’une chanson, d’une carte postale ancienne, d’une carte ou de tout autre élément. La première séance de travail a été consacrée au choix de ce paysage à l’aide de Google earth notamment.

En parallèle, l’équipe éducative a choisi les artistes de la Nouvelle Manufacture à Saint-Martin-de-Valamas pour aider à réaliser la 2ème tâche finale sur quelques journées de la fin mars – début avril.

Privas : représentations du paysage avant/après

Au début du projet, il avait été demandé aux collégiens une sorte de « carte du sensible » représentant leur perception du paysage.
Au fil du temps, ces représentations ont pu être mises en mots et certains ont proposé « ma définition du paysage »:

Définition de Lou: Un paysage est le résultat d’interactions entre l’homme et la nature. Chacun peut donner une vision subjective en le représentant. Un paysage dépend de l’époque ainsi que des manières et des critères de construction. Un paysage se ressent et peut servir à faire ressentir des sentiments, des impressions.

Définition de Loris: Un paysage est un espace qui peut être ressenti, vu ou touché. C’est un point de vue et une interaction entre l’homme et la nature. Le paysage peut aussi être intérieur pour donner une vision de soi-même.

Définition de Damien: Un paysage est une vaste étendue spatiale, changeante selon les besoins. Un paysage naît des interactions entre l’homme et la nature. Le paysage est également à l’origine de nouveaux bâtis. C’est aussi un moyen pour exprimer ses sentiments.

Définition de Célian: Un paysage est un concept qui, selon le contexte, change. C’est une zone ou une vue qui peut être modifiée par l’intervention humaine, par-dessus l’œuvre de la nature. Ce concept peut servir à exprimer ce que l’on ressent en créant un paysage à l’image de ses sentiments.

Privas: transformer un site (3ème 4)

Par petits groupes, les collégiens ont choisi un site, pour lequel ils ont imaginé un aménagement particulier. Ils ont ensuite matérialisé sous forme de maquettes leurs propositions pour transformer ce site.

– Alexis, Simon et Enzo ont proposé d’apporter de la couleur et de la modernité à l’esplanade (ascenseur) de Privas pour combler la sensation de vide.
– Lana, Samba et Lena BR ont souhaité modifié la perception de la zone pavillonnaire à proximité du petit pont et de la voie verte en couvrant le bruit des voitures par celui de l’eau d’une fontaine pour apporter du calme.
– Johan, Louisa et Cloé ont voulu donner une identité forte aux fonctions de la zone commerciale en ajoutant une sculpture géante.
– Lenny, Quentin, Joël et Alex ont organisé la zone industrielle en une cité fonctionnelle et écologique avec des bâtiments en hauteur pour gagner de l’espace, des arbres pour réduire la pollution et des voies séparées pour les voitures et les transports collectifs.
– Anis, Lena BA, Flavie et Julia ont suggéré de réorienter les immeubles du quartier Lancelot afin qu’ils gagnent en luminosité et d’ajouter de la végétation pour un lieu plus agréable.
– Colin, Matthéo, Mohamed et Elie ont imaginé l’ajout d’un grand volume recouvert de miroirs en plein champ afin de réfléchir la lumière et favoriser ainsi les récoltes.
– Marame, Oxana et Lelya ont envisagé davantage de poubelles et de végétation en zone périurbaine pour améliorer la vie de ses habitants.
– Anouk, Léa et Loane ont aménagé une place Diane de Poitiers moins oppressante en libérant de l’espace et en l’agrémentant d’une fontaine.